Premiers pas au Pérou, découverte de Lima et trek à Huaraz

Rob Roy Peak
La galerie d’Alexis #13 : Wanaka, Mont Cook, Mont Sunday & Co
20 juin 2016
Portrait enfant fidjien
La galerie d’Alexis #14 : Premiers jours aux Fidji, de Nadi à Savusavu
24 juin 2016
Rob Roy Peak
La galerie d’Alexis #13 : Wanaka, Mont Cook, Mont Sunday & Co
20 juin 2016
Portrait enfant fidjien
La galerie d’Alexis #14 : Premiers jours aux Fidji, de Nadi à Savusavu
24 juin 2016

Des Fidji à Santiago de Chile

- Dimanche 05 juin 2016 -
Aujourd’hui, nous quittons l’Océanie pour rejoindre l’Amérique du Sud. À 8 h 45, nous nous envolons de Nadi en direction d’Auckland où nous avons une escale de 6 heures avant de prendre le vol suivant pour Santiago. Une heure avant l’embarquement pour notre vol Auckland - Santiago, on entend nos noms appelés au micro de l’aéroport. Ce n’est jamais bon signe, on se précipite à la porte d’embarquement. Nous ne nous sommes pas enregistrés sur le vol, la personne nous explique qu’il pourrait nous interdire de monter dans l’avion. Petit coup de chaud ! Heureusement, il nous enregistre et nous laisse monter à bord. 13 heures de vol plus tard, nous arrivons à l’aéroport de Santiago où le sac d’Alexis n’arrivera jamais…
On attend un bon moment devant le tapis puis on fait le tour des autres tapis, mais non, le sac n’est pas là. S’en suit une déclaration de perte de bagage avec des dizaines d’autres personnes. Le processus prend du temps et Alexis est déçu. On nous demande de revenir le lendemain avant notre vol pour Lima. On avait réservé une auberge dans le centre de Santiago, mais ça ne vaut pas le coup d’y aller, il est déjà 17 heures. Heureusement, on peut annuler. On réserve un hôtel, certes un peu plus cher, mais juste à côté de l’aéroport.

Arrivée au Pérou

- Lundi 06 juin 2016 -
Ce matin on file au bureau de la compagnie aérienne, en espérant avoir de bonnes nouvelles concernant le sac d'Alexis. OUF, le sac a été retrouvé, la compagnie nous informe qu'il arrivera directement avec les autres bagages à Lima. On croise les doigts ! C'est à 16 heures que nous atterrissons sur le sol péruvien, à Lima. Le sac d’Alexis est bien là, nous sommes ravis. On se rend en taxi chez notre CouchSurfeur, Jaime.

Jaime à 34 ans, après avoir vécu plusieurs années aux USA, il a beaucoup voyagé, en Europe, en tant que photographe sur des bateaux de croisière. Son appartement est très bien situé, dans un joli quartier de Lima. Le seul hic, c'est qu'il n'a plus de matelas pour ses CouchSurfeurs. Tant pis, nous dormirons par terre dans nos duvets !

Découverte de Lima

- Mardi 07 juin 2016 -
Aujourd’hui, Jaime nous fait découvrir Lima. Nous partons pour une grande journée de balade, à pied, du vieux Lima au quartier Barranco en passant par Miraflores. La ville est très colorée, la circulation intense, le dépaysement est garanti après les Fidji. Jaime nous fait goûter le Pisco Sour, une boisson typique du Pérou, et nous emmène déjeuner des empenadas toutes fraîches dans une grande boulangerie. Les empanadas sont des petits chaussons farcis, au choix, de viande, de poulet, de légume ou encore de fromage.
C'est vraiment chouette de découvrir une si grande ville avec un local, de se laisser porter, de ne pas ouvrir un guide de voyage. Nous posons des tonnes de questions à Jaime sur son pays, la culture, la nourriture, les transports, la sécurité.

En fin de journée, nous rencontrons toute la famille de Jaime à l’occasion de l’anniversaire de sa tante. Nous nous retrouvons face à notre première « discussion » en espagnol. Alexis maîtrise un peu plus que Bénédicte, il est plus assidu sur Duolingo, l’application mobile qu’on utilise depuis deux mois pour apprendre la langue ! La famille de Jaime est adorable et très patiente quand il s'agit d'essayer de nous comprendre.

- Mercredi 08 juin 2016 -
Aujourd’hui, Jaime nous propose d’aller déjeuner au marché de poisson. Il nous fait découvrir des plats typiques : el ceviche de pescado (du poisson cru mariné dans du citron vert et des oignons, servis avec une pomme de terre et des graines de maïs grillées) et el chicharon de pescado (une sorte de poisson pané). On se régale, les poissons sont frais, les assaisonnements fins et les prix doux. Pour accompagner les plats, on goûte à la chicha morada : un jus de maïs noir.

Jaime nous fait ensuite découvrir un autre quarter de Lima, avant de rentrer à la maison pour échanger photo avec Alexis. Ce soir, on cuisine et on ouvre quelques bouteilles de vin rouge chilien et argentin. C'est notre premier CouchSurfing du voyage et malgré le fait qu'on ai dormi par terre, c'était une très belle expérience.

Le bus au Pérou, à des années-lumière de l'Asie !

- Vendredi 10 juin 2016 -
Aujourd'hui, nous partons en direction de Huaraz. Jaime nous accompagne au bureau de la compagnie de bus Oltursa. On choisit les deux sièges du haut tout au fond, c’est bien moins cher que les autres places. L'organisation des bus au Pérou, pour les longs trajets, c'est l'inverse de l'Asie !
Pas de grande gare routière où les chauffeurs crient les destinations, ici on achète son ticket au guichet de la compagnie, on dépose son bagage à l'enregistrement puis on présente son passeport et son ticket avant de monter dans le bus, où tout le monde a, bien évidemment, une place attitrée. Les places du bas sont les plus chères. Et les places du fond au 1er étage les moins chères. Pour un même véhicule il y a deux, voir trois fois moins de couchettes que dans un bus au Vietnam. Vous l'aurez compris, le bus péruvien ressemble plus à la classe affaire d'un avion qu'à un objet roulant non identifié sans amortisseurs en Asie ! Autre particularité, le bus ne s'arrête pas prendre de passagers sur le bord de la route et le chauffeur ne fait pas de pauses pour manger dans la gargote de sa tante, copine, cousine ou grand-mère. Ici, le bus ne s'arrête que dans les gares routières de la compagnie. Pour les toilettes, il y en a dans chaque bus, mais ils sont uniquement destinés à faire pipi. Autant vous dire qu'il ne vaut mieux pas être malade.

On prend de l’altitude, direction Huaraz

Nous quittons donc Lima à 12h30 précise, en direction de Huaraz, petite ville située au coeur de la cordillère blanche, à 3000 mètres d'altitude. 8 heures de bus et 10 minutes de taxi plus tard, nous posons nos sacs au Caroline Lodging. Cette auberge s'avère être un vrai repère de français. Nous ne le savions pas, mais c’est la première adresse conseillée dans le routard.

- Jeudi 09 juin 2016 -
Ce matin, c’est réveil en fanfare ! La fanfare de l'école s'entraîne sous nos fenêtres, pour la fête de la ville qui se tiendra dans dix jours. L'altitude se fait ressentir, nous sommes essoufflés au moindre effort. On décide se laisse quelques jours avant de décider si on part en grand trek. La vue depuis la terrasse de l'auberge est magnifique. On prend le petit déjeuner au soleil et on sympathise avec Marion et Soizic, deux Françaises qui voyagent en Amérique du Sud depuis 4 mois.

Vilkakocha, balade d'acclimatation

- Samedi 11 juin 2016 -
Ce matin, on part faire la randonnée jusqu'à la lagune de Vilkakocha. Une randonnée de 1h30 à 2 heures de montée pour arrivée à une jolie lagune, mais surtout une vue impressionnante sur la cordillère blanche. Cette petite randonnée est idéale pour vos premiers jours à Huaraz.
Pour vous y rendre, prenez un collectivo sur l'avenue Confraternidad Internacional vers le Sud. Comptez 30 minutes de route, le tout pour 1 Sol.

Les Collectivos

Je vous ai parlé des bus pour les grandes distances, mais le système est tout l’inverse pour les transports locaux. Pour se déplacer en ville et dans les villages voisins, on utilise les "collectivos". Ce sont des minivans d’environ 15 places assises, qui s’arrêtent à la demande. On paie en fonction de la distance que l’on souhaite parcourir. La particularité, c’est que les chauffeurs sont payés au nombre de passagers qu’ils récoltent sur le chemin. Le processus est donc ultra-optimisé pour ne pas perdre de temps. Dans chaque véhicule, en plus du chauffeur, il y a un "copilote" debout à côté des passagers. Celui-ci est chargé de crier la destination par la fenêtre et d’ouvrir et de refermer la porte coulissante le plus vite possible tout en faisant monter la personne.
À Lima, on a même découvert des personnes sur le bord des routes dont le métier est de noter les heures des passages des collectivos. Les chauffeurs ralentissent à l’approche de ces personnes pour s’informer de la localisation du véhicule qui le devance. S’il est très loin, on appuie sur le champignon et s’il est juste à côté on prend notre temps. Une fois l’information récoltée, le copilote jette une pièce par la fenêtre à la personne et c’est reparti !

La Laguna 69

Le jour suivant la randonnée Wilcacocha on s’octroie une deuxième journée de farniente avant d’entamer une seconde randonnée, la Laguna 69. C’est à 5 heures du matin que nous avons RDV à l’accueil de l’auberge. Un bus passe nous chercher, puis on passe une heure à récolter les touristes dans leurs hôtels. Le point de départ de la randonnée se situe à 3 heures de route de Huaraz, dont une bonne partie de route qui n’est pas goudronnée. En chemin on s’arrête prendre un petit déjeuner dans un restaurant à touriste, puis on s’arrête prendre des photos d’une lagune. À 10 h, nous arrivons enfin au point de départ de la randonnée, à 3900 mètres d'altitude. Il faut compter entre 2 et 3 heures pour monter à la Laguna 69 située à 4600 mètres d'altitude. Nous mettons deux heures trente à atteindre notre but. Les paysages sont magnifiques.

La montée n'est pas trop difficile, mais avec l'altitude, la respiration s'avère un peu compliquée et nous faisons des pauses très très régulièrement. Nous n'avons aucun symptôme du mal d'altitude, pour le moment...Nous profitons d'une heure de pause, en haut pour pic niquer en profitant de la vue et du soleil.

Puis nous entamons la descente, beaucoup plus rapide que la montée. Mais en descendant, Bénédicte commence à avoir un gros mal de tête et elle n'est pas la seule du groupe. Alexis commencera, lui à se sentir mal dans le bus du retour...
Cette randonnée a été le début de la fin ! On prévoyait de partir en trek avec Soizic et Marion, les jours suivants, mais nous n'avons jamais pu décoller de l'auberge. Nous avons vécu une sorte de mal d'altitude, turista, indigestion, gastro, en alternance pendant plusieurs jours. C’est la première fois de notre voyage que nous sommes vraiment malades. Heureusement que l'auberge était agréable et puis nous avons fait de belles rencontres !

C'est un peu déçu de ne pas avoir pu faire un grand trek, que nous décidons de quitter la cordillère blanche pour rejoindre Trujillo.

Buen Dia
Bénédicte & Alexis

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *