De Quito au fabuleux désert de Tatacoa en Colombie

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De l’Équateur à la Colombie

Après avoir passé un peu plus d'un mois en Equateur, dont plus de deux semaines chez nos amis Arnaud et Paola, nous prenons la direction de la Colombie. Nous prévoyons de découvrir ce pays pendant environ un mois. Vous pouvez suivre notre itinéraire sur cette carte interactive.

De Quito à Ipialès

- Lundi 25 juillet 2016 -
Arnaud nous dépose à 9 heures au terminal Carcelen de Quito. Nous prenons un bus en direction de Tulcan la dernière ville équatorienne avant la frontière. Il faut savoir qu’aucune compagnie de bus ne permet de traverser la frontière (contrairement à la frontière Equateur-Pérou). Il faut prendre un bus jusque Tulcan puis un taxi jusqu’au poste d’immigration équatorien (3$). Une fois que vous avez récupéré votre tampon de sortie du pays, vous traversez le pont puis vous vous rendez cette fois au poste d’immigration colombien. Aucun problème pour passer la frontière, comptez une heure au total. Notre visa colombien en poche, nous prenons un taxi jusqu’à la gare de bus d’Ipialès. Nous avons déjà visité la cathédrale "El Sanctuaire de Las Lajas" lors de notre week-end en Colombie avec Arnaud et Paola, du coup on continue notre périple en bus. L’objectif étant d’aller jusqu’au désert de Tatacoa.

D'Ipialès à Popayan

Nous arrivons à la gare routière d'Ipialès à 16h20. Le bus pour Popayan part dans dix minutes mais le distributeur de billets de la gare routière ne fonctionne pas, impossible donc d'acheter nos billets. On fonce changer 40 $ au bureau de change sans trop se préoccuper du taux de change. Juste de quoi payer nos billets et sauter dans le bus. En théorie on devait mettre 5 heures pour atteindre Popayan, on mettra finalement pas loin de 10 heures pour arriver à destination. C’est à 2 heures du matin que nous arrivons à Popayan, sans monnaie locale, sans carte SIM locale (donc sans internet) et sans réservation d’hôtel. C’est le genre de situation que nous évitons toujours depuis le début de voyage, mais cette fois nous nous sommes ratés. Heureusement on trouve un hôtel ouvert juste à côté de la gare de bus pour 20 $.

De Popayan à Neiva

- Mardi 26 juillet 2016 -
Après avoir dormi quelques heures, nous nous rendons au terminal de bus pour prendre un bus pour Neiva. C’est de cette ville que nous pourrons rejoindre le désert de Tatacoa. On négocie le prix des billets, mais si on avait su le trajet qui nous attendait on aurait négocié beaucoup plus. On s’installe dans un van où nos places attribuées, situées à l’avant du bus, sont déjà occupées par des Colombiens. On s’installe donc au fond avec tous nos sacs. Nous sommes plutôt contents, pour un van on a pas mal de place. Nous quittons Popayan et très rapidement le van s’engage sur une route enfin plutôt un chemin non goudronné, parsemé de dizaines de nids de poule. On pense dans un premier temps que la route est en travaux, mais pas du tout, c’est l’état normal de cette route sur laquelle nous allons rouler pendant les huit prochaines heures. On comprend rapidement pourquoi les places du fond étaient libres, nous faisons des bonds toutes les deux minutes à se cogner la tête au plafond. Pas moyen d’écouter de la musique, de lire ou de regarder une série, on s’accroche et on patiente ! Une fois de plus la compagnie annonçait une arrivée à 15 h 30, mais nous sommes finalement arrivés à 19 h 30. Il est trop tard pour aller à Tatacoa ce soir, on passera la nuit à Neiva dans une chambre au RDC d’un hôtel, juste à côté de la réception, grosse erreur !

De Neiva au désert de Tatacoa, victoire!

- Mercredi 27 juillet 2016 -
Cette fois nous ne sommes pluqu’à quelques dizaines de kilomètres de notre but : le désert de Tatacoa. Nous prenons un van depuis la gare de bus, qui pour 15000 pesos/pers nous emmène jusqu’à notre auberge dans le désert. Après ces deux derniers jours de bus, on a plus la force de négocier. Tout le monde parle de la chaleur étouffante du désert, nous, nous arrivons sous les nuages et avec beaucoup de vent. On attend que la "tempête" de l'après-midi se calme et nous partons découvrir Cusco, la partie rouge du désert de Tatacoa.

C'est là qu'on rencontre par hasard Philippe et Mathilde, les auteurs du blog Voyage à Deux sacs que Bénédicte suit depuis un bon moment. On se donne rendez-vous pour le dîner puis on passera finalement les quatre jours suivants ensemble ! On se balade deux heures dans le désert, ce sont des paysages tout nouveaux pour nous. Le soleil descend petit à petit, la rouge de la terre devient de plus en plus intense, nous profitons du spectacle jusqu’à la tombée de la nuit.

On se rend ensuite à l’observatoire avec Mathilde et Philippe. Chaque jour pendant 1h30 il est possible d'assister à une conférence en plein air sur les constellations suivi d'un moment d'observation de Mars et Saturne au télescope. Le tout vous coutera 10 000 pesos. Si le ciel est dégagé on vous conseille vraiment cette activité, nous on a adoré. Du 12 au 15 août 2016 se tiendra le premier festival d'astronomie du désert de Tatacoa, vous trouverez toutes infos sur la page facebook de l'observatoire
On file ensuite dîner dans l’auberge de Mathilde et Philippe (il faut commander les repas avant d'aller à l'observatoire) et on comprend alors que tous les voyageurs sont dans leur auberge : El Hostal Noches de Saturno ! Si vous voulez rencontrer du monde on vous conseille donc d'allez là-bas sinon il y a d'autres options et globalement toutes les auberges sont au même prix : 40 000 la chambre double ou 12000 le hamac. Si vous avez une tente vous trouverez un superbe spot de camping à côté du petit café en face de l'observatoire. De retour, de nuit, nous découvrons que les propriétaires de notre auberge ont fermé le portail et le chien nous hurle dessus !

Los Hoyos, le désert gris à vélo

- Jeudi 28 juillet 2016 -
Ce matin nous partons à l’aube visiter le désert gris. C’est un peu loin à pied (6 kilomètres) et c’est cher en moto-taxi, on décide donc d’y aller en vélo. Au bout d’une heure, nous arrivons enfin au désert gris. Le soleil commence à chauffer sérieusement. Après seulement 15 minutes de marche dans le désert, nous prenons la mauvaise direction, on a bêtement suivi le lit de la rivière au lieu de tourner à gauche. On rebrousse chemin et on découvre enfin les splendeurs de cette partie du désert.

Notre coup de cœur reste tout de même le désert rouge. Le chemin du retour est beaucoup plus rapide, en 30 minutes nous sommes à l’auberge. De là on décide de quitter le désert et de reprendre la route en direction de Salento, petit village dans la région du café.

A bientôt pour la suite de nos aventures en Colombie.
Alexis et Bénédicte

2 Comments

  1. Faguer Cyril dit :

    J’ai adoré votre article et je me prépare aussi à la Colombie car nous débarquons le 16 juin après 16 mois en asie. Après avoir lu de nombreuses fausses informations je voudrais savoir comment se passe l’obtention du visa pour la Colombie car le post n’est pas très clair à ce sujet. Est ce une obtention ou un visa qu’on paie à l’arrivée comme au Népal ou au Cambodge? J’ai déjà voyagé en Équateur en 2014 et Pérou Bolivie 2015,mais je ne connais pas la Colombie. Merci de votre réponse

    • Alexis dit :

      Nous sommes passé par voie terrestre, depuis l’Equateur. Si vous arrivez en avion, je ne sais pas comment ça se passe. Par voix terrestre, vous arrivez à la frontière, obtenez votre tampon de sortie au bureau d’immigration équatorien puis votre tampon d’entrée au bureau colombien. De mémoire, il n’y a pas d’arnaque, c’est un passage de frontière réglo. Ca commence à remonter un peu, j’ai un peu oublié les détails je dois bien l’avouer.

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